Sarkozy nomme Martin Hirsh haut-commissaire à la Jeunesse

Publié le par Fcpe Joinville le Pont


Richard Descoings, directeur de Sciences Po, hérite lui de la réforme du lycée. Les principales déclarations du chef de l'Etat qui s'est adressé aux enseignants ce matin à Saint-Lô.

Depuis Saint-Lô où il adressait ce matin ses vœux aux enseignants, Nicolas Sarkozy a répété qu'il fallait «conduire les réformes», tout en insistant sur «le devoir d'écouter et d'expliquer».

«J'ai été très attentif aux inquiétudes qui se sont exprimées. (...) Jamais peut-être on n'avait demandé, en si peu de temps, autant d'efforts à tous les personnels de l'Education nationale.»

La réforme du lycée d'abord: «Nous allons conduire cette réforme en prenant le temps de la concertation. (...) Richard Descoings (directeur de Sciences Po Paris, ndlr) va conduire la concertation pour qu'on soit prêt pour la rentrée de septembre 2010. On fera cette réforme sans enlever un centime et sans enlever un poste.»Le chef de l'Etat est en revanche resté évasif quant au contenu de cette réforme.

Sarkozy a également défendu la réforme du primaire menée par Xavier Darcos: «Deux heures de soutien, c'est quand même une autre ambition que 3000 enseignants qui tournent sur plusieurs écoles», a-t-il dit en référence aux 3000 postes de Rased un temps sur la sellette et aux deux heures de soutien dégagées par la suppression du samedi matin.

Principale annonce de ce discours: l'actuel haut-commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch exercera aussi dorénavant les fonctions de haut-commissaire à la Jeunesse. Bernard Laporte, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, ne conservera donc que le portefeuille des Sports, confirme l'Elysée.

Plus généralement le chef de l'Etat a posé deux principes pour la politique de l'Education à venir: «rétablir l'autorité du savoir» et faire en sorte que «l'école s'adapte aux différents publics qui la composent. Certains enfants ont besoins d'être plus encadrés que d'autres».

«J'ai beaucoup de respect pour les enseignants. Ne perdez pas confiance dans votre métier, (...) tout le monde sait bien que c'est un métier difficile», a-t-il conclu.

"Libération" 12 janvier 2009
 

Publié dans Presse Nationale

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